Les ateliers d’écriture sont en pause pour le moment.
Si vous souhaitez me proposer une intervention ou un projet spécifique, vous pouvez me contacter sur fannysheper@gmail.com
. Les ateliers d’écriture « Des mots là haut ».

« La poésie est cette musique que tout homme porte en soi. » William Shakespeare
Cet atelier a pour objectif de libérer les images poétiques qui sommeillent en chacun de nous.
A partir de thèmes divers, d’expériences sensorielles, de voyages imaginaires, de jeux et d’exercices d’écriture, vous partirez à la découverte de votre identité poétique .
L’enjeu est ici de trouver sa propre manière d’écrire dans une ambiance d’expérimentation guidée et bienveillante.
Comme tout ce qui n’est pas donné est perdu, en fin d’année, les fruits de cet atelier pourront, si vous le souhaitez, donner lieu à une présentation publique (exposition, spectacle, enregistrement sonore )
Infos pratiques:
Atelier bimensuel
Les premiers et derniers lundi du mois
adolescents et adultes débutants ou confirmés
premier atelier gratuit
20 euros par mois
5 euros de cotisation annuelle à l’association Ligne Mouvante
19h30 22h (horaires ajustables)
salle : 21 bis rue fleurance 31400 Toulouse (Quartier grand rond)
Contacts:
0615961415
fannyrigal80@gmail.com
Inscription:
Inscription par mail : lignemouvante@gmail.com
Infos et actualités de l’atelier : https://www.facebook.com/desmotslahaut?ref=ts&fref=ts
Extraits des textes écrits lors de l’atelier 2014/15
Travail sur le thème : portrait






« Elle avait dans sa voix une chaleur douce et apaisante. Elle portait dans son cœur l’amour de son prochain et inspirait à tous respect et compréhension. C’était une tige en fleur, une orchidée violette qui rayonnait de sa présence. Son calme empathique se diffusait là où elle passait. On aurait dit qu’elle s’étendait à travers la campagne et tout fleurissait sur son passage. Son rire, quand il éclatait, se répercutait comme autant de fracas cristallins, tant l’humour lui seyait. Elle exhalait son léger souffle et tout s’enfiévrait autour. Ah qu’elle était douce ! Ah qu’elle rayonnait ! Ses longs cheveux se perdaient dans son cou et c’étaient comme autant de fils qui captaient les ondes magnétiques de la terre et de l’air. Dispersée dans le temps, elle était à la fois hier, aujourd’hui et demain. La pâleur de son sourire lui donnait un air sensuellement délicieux. »
Céline
« Je suis venu, j’ai vu, et j’ai perdu, comme tout le monde…
Disons que j’ai regardé un peu plus de belles choses que le communs des mortels qui m’environne, celui qui se prends la tête et la santé avec du pas grand-chose qui ne sert à rien.
Je suis exigent avec la recherche de l’essentiel et l’ultime questionnement : moi-même et d’où je viens et comment n’y pas retourner. Alors oui, je reste allongé, un livre, des pensées qui bloquent le présent, le réel, ces petits assassins sournois.
De pensées en aiguilles, je m’ensommeille tranquillement et sereinement, mon livre se pose délicatement en oiseau sur mon torse. Je m’absente sur la pointe des rêves, je ne suis plus là, do not disturbe, please,
Un être rêve.
Je vais attendre 18h00, le couché du jour, l’heure de la première gorgée de bière, l’heure de redémarrer chez les rêves, avec un autre bateau… »
Albert
« Moi je jeûne si je veux !
Sans enjeux, bien monsieur !
A moitié le jeudi
Une asperge à midi
Siamois de parler !
C’est le jeu, s’il vous plaît . »
Soraya
« Comme elle est étonnante
A se tenir là ou on ne l’attends pas
Étrange et mystérieuse
Elle revêt milles et unes facettes
Et détourne les routes sinueuses
Idéalisant parfois le monde
Seule , elle exprime son chagrin
Avec sa silhouette plutôt gironde
Muse d’une vie
Elle n’as qu’une seule envie
Réparer ses erreurs
Ne plus avoir peur (…) »
Port-trait Camille
« Et, elle, comme à la cime d’une éminence , perce la croute d’un mystère tentaculaire.
Un rapide sourire urticant, un rougeoiement impromptu
et sa tristesse pleine de rage nous laisse entrevoir
un Ulysse des cœurs de vinaigres durs.
Au loin, ils creusent des immeubles au marteau et des établissements
dans un noir val arrondi.
Par une burlesque ornière, elle miroite ces éreintantes
circonférences au pas de punaise et de boue.
Ces cheveux d’orages apercevant des papillons de la terre,
retournent à leurs chiens stellaires.
Les tempêtes qui s’agitent, écrasent les profondeurs des eaux profondes
et assoupies. Elles aussi reflètent la face pâle de la voute céleste… »
Claire